Fin de journée... [Réservé à Lia]

"Votre attention s'il vous plaît, le métro pour la station Quartier résidentiel est entre en gare! Merci de bien vouloir rester derrière la ligne blanche jusqu'à l'arrêt total de la rame. Bonne journée!"

Un courant d'air passa et le métro s'arrêta tout en douceur. Les portes automatiques s'ouvrirent, laissant échapper quelques passagers. Max se leva du banc sur lequel il s'était installé et pénétra dans le wagon. Il regarda sa montre: 17h32. Il n'y avait pas beaucoup de monde à cette heure-là. Le ciel n'avait pas encore troqué son bleu clair contre son rose orangé, ce qui était assez étonnant vu la saison. Un long bip se fit entendre et les portes se refermèrent.

Max avait fini plus tôt aujourd'hui. Ces derniers temps, il ne se passait pas grand chose. L'Étrange n'avait jamais été aussi rare depuis que Max bossait à l'Inquisition. Il pensa aux magiciens de la Camorra et de l'Étoile qui devaient sûrement faire une petite pause. Plus le temps passait, moins il comprenait pourquoi c'était à l'Étrange qu'il en voulait et pas aux magiciens. Peut-être parce que la cause n'était pas aussi grave que la conséquence... Ce n'est pas son voisin, c'est la flamme qui a fait brûler sa maison...

Le métro se mit alors à ralentir puis à s'arrêter. Les portes s'ouvrirent et une voix annonça que la rame venait d'entrer dans la station "Quartier résidentiel-Est". Max se leva une fois de plus et sortit sur le quai. Il descendit quelques marches, en monta quelques autres, et finalement, sortit de la station. Il marcha tranquillement, il n'était pas pressé. Il traversa quelques rues, dépassa quelques maisons et arriva enfin devant la sienne. Il jeta un rapide cou d'œil à la pelouse devant son chez-lui. Des fleurs bleues et rouges s'étaient ouvertes au milieu du gazon au vert tendre.

*Des fleurs... C'est bien le printemps! Plus gnangnan, tu meurs! *

Il arriva finalement devant la porte de sa maison.

"-Veuillez décliner votre identité."

Cette voix robotique qui répétait sans cesse la même phrase commençait sérieusement à taper sur les nerfs de Max.

"-Maximillien Estler."

Il se rapprocha du côté gauche, pour être sûr que son oeil soit scanné et attendit patiemment que la machine traite les données. Quand il entendit un petit clic, il posa sa main contre une plaque au mur, en espérant que la machine allait mettre moins de temps à scanner ses doigts que sa pupille.

"-Scanner en cours... Empreinte vocale correcte. Empreinte rétinienne correcte. Empreinte digitale correcte. Entrée autorisée! Bienvenue!"

La porte s'ouvrit toute seule et se referma derrière lui. Il enleva sa veste, la mit sur un cintre et la rangea dans le placard. Après quoi il gravit quatre à quatre les marches de son escalier et entra dans sa chambre. Il passa sa main devant le faisceau infrarouge, et la penderie sortit du mur. Il dénoua sa cravate et enleva son pantalon. Il les plia rapidement et les posa sur une étagère. Il saisit ensuite un jean bleu clair et l'enfila en vitesse. Une fois changé, il referma l'armoire, qui s'encastra dans le mur, et il redescendit au rez-de-chaussée, avant de s'asseoir dans un fauteuil dans le salon et d'allumer la télévision.

Les images en relief défilaient devant ses yeux. Il n'y avait rien de trés intéressant à cette heure-ci, mais il n'avait rien d'autre à faire. Max se sentait seul dans cette grande maison, si vide à ces yeux, dépourvue de présence. Il s'ennuyait et restait là, seul, dans ce salon où il pourrait y avoir quelqu'un, un ami, un membre de sa famille, sa petite amie. Non, il n'y avait personne. Depuis 3 mois, cette solitude lui vrillait l'esprit, c'était quelque chose de sournois, qui venait comme ça, de temps en temps, qui venait lui rappeler qu'il était seul, terriblement seul et c'était de sa faute. Il n'avait qu'à s'occuper un peu de Julia, mais non, même ça c'était trop dur pour lui. Lui aussi serait parti si on l'avait traité comme il avait traité cette pauvre Julia. Oui c'était bien fait pour lui.

Au moment où il se fit cette réflexion, il entendit la sonnerie retentir dans toute la maison.

*Qui cela peut-il bien être? Je n'attendais personne... *

Il s'extirpa de ce fauteuil molletonné et se dirigea vers la porte d'entrée. Quand il arriva devant la porte, il vit que l'image de la caméra de sécurité au-dessus de la porte n'apparaissait pas sur l'écran à côté des gonds. Il se rappela alors que le système était en panne et que le réparateur n'était censé venir que le surlendemain.

*Génial! Et comment je fais moi maintenant? *

Après quelques secondes de réflexion, il décida de demander l'identité du mystérieux visiteur à travers la porte.

"-Hum, qui est là?"

« -Salut Dine! »

Lia referma la porte derrière elle. Pas de réponse.

« -J’ai dit, salut Dine! »

Elle fit quelques pas dans le couloir. Pas de réponse.

« -Amandine? Youhou! C’est Dagy! Celle qui squatte cette maison avec toi je suis pas sûre que tu la connaisse... »

Elle regarda dans le salon. Pas de réponse.

« -Bon Mine fait pas chier réponds-moi! »

Elle regarda dans la cuisine.

« -GROUAH!!!!! »

Elle n’eut même pas le temps de réaliser ce qui se passait. Elle fut plaquée au sol, par quelqu’un ou quelque chose, elle ne savait pas quoi. Sur le ventre, le nez dans la moquette, impossible de savoir qui était en train de la molester. Elle sentit son souffle chaud sur sa nuque, un frisson l’envahit... et elle hurla de toutes ces forces. Peu importe qui c’était, elle voulait vivre, elle ne voulait pas finir victime d’un cambriolage qui avait mal tournée ou victime d’un psychopathe sanguinaire.

« -Aïeuh! C’est bon, ça va je te lâche! Rho là là! »

*Cette voix...*

Elle se retourna. Effectivement , c’était bien Amandine.

« -T’as eu peur hein?
-Graaaah Mineuh! Ne me refais plus jamais ça!
-C’est peine perdue ma vieille! »

Lia se releva, rassurée, mais encore un peu chamboulée.

« -Pfffff, tu m’as fais peur!
-Oui c’était le but! »

La jeune infirmière enleva son manteau et le posa négligemment sur le meuble qu’il y avait dans l’entrée.

« -Mais dit-moi, pourquoi tu rentres si tôt? Tu devais pas bosser jusqu’à vingt-deux heures?
-Finalement non, Ardian a bien voulu prendre mon service, je l’avais déjà dépanné une fois.
-Hum je vois... Je crois que t’as une touche ma Dagy! Un beau jeune homme comme lui qui veut bien prendre ton service...
-Dine, il est gay...
-...bon ben ça fait quand même un ami en plus!
-N’essaye pas de te rattraper, t’as loupé ton coup!
-Grah merde, mais t’en fais pas tu t’en trouveras un!
-Mais oui, ne t’inquiète pas pour moi. Tiens au fait, ça te dirait qu’on regarde un film ce soir?
-Ecoute ça aurait été avec plaisir...
-Mais?
-... mais on m’a invité au restaurant.
-Tiens donc... tu m’avais caché ça!
-Ben tant que c’est pas officiel je peux rien te dire...
-Rho on s’en fout, allez dit-moi! Comment il s’appelle? A quoi il ressemble? Il fait quoi dans la vie?
-Je peux rien te dire! C’est notre premier rendez-vous!
-Mais allez, son nom au moins!
-Nan, rien du tout.!
-Dit-le moi!
-Bonne soirée! »

Amandine ouvrit la porte et posa un pied dehors. Puis elle s’arrêta, se retourna et dit:

« -Il s’appelle Tom. »

Elle se dépêcha de sortir complètement et ferma la porte derrière elle.

* Ah là là, cette Dine!*

Maintenant que sa colocataire était partie, Lia ne savait plus quoi faire. D’autant plus qu’elle était toute seule et que, même si Mine n’avait quitté la maison que depuis quelques minutes, elle se sentait oppressée. C’est là qu’elle se rappela qu’elle avait envisagé d’aller voir un voisin pour qu’il l’aide à se repérer dans le quartier. Cela ne faisait que quelques jours qu’Amandine et elle avait quitté leur deux pièces au centre-ville et le quartier résidentiel était un endroit inconnu pour elles. Dagy décida donc d’aller voir en face de chez elle si quelqu’un pouvait bien lui rendre service. Elle se regarda dans le miroir à côté de la porte, vérifia si son maquillage ne s’était pas écaillé, si son t-shirt bleu n’était pas tâché, si sa jupe en jean n’était pas descendue et si ses cheveux ne sortait pas de sa natte. Quitte à sortir, autant être présentable. Après ces quelques vérifications, elle sortit de son petit home sweet home et se dirigea vers la maison en face de chez elle. Elle vit que quelques fleurs avaient éclos dans la pelouse du propriétaire.

* Ouah, elles sont belles! J’aimerais bien les mêmes dans mon jardin!*

Elle gravit deux ou trois marches pour arriver sur le perron de cette grande maison blanche. Elle regarda la sonnette.

*Maximillien Estler... Y a encore des gens qui s’appellent Maximillien de nos jours?*

Puis la jeune femme appuya sur le bouton orange en dessous de l’inscription. Un petit bruit se fit entendre, sûrement la confirmation que la sonnette marchait bien. Elle attendit qu’on vienne lui ouvrir, mais personne ne venait. Elle pensa que ce Mr.Estler ne devait pas être là. Elle se l’imaginait assez vieux, un visage ridé qui lui donnait un air sage, le dos voûté, les yeux plissés. Lia décida d’insister et de sonner à nouveau mais au moment où elle voulut poser le doigt sur la touche, elle entendit une voix à travers la porte.

"-Hum, qui est là?"

Bizarrement, le fait d’entendre la voix de cet homme le fit rajeunir de quelques années dans la tête de Daly.

« -Bonjour! Je m’appelle Dalliaga Valenti, je suis votre nouvelle voisine d’en face! J’aurais besoin de votre aide pour mieux connaître le quartier! »

[Bon d'accord l'excuse est pourrie mais bon j'ai fait de mon mieux LooL]

[Ca va, j'ai vu pire XD]

« -Bonjour! Je m’appelle Dalliaga Valenti, je suis votre nouvelle voisine d’en face! J’aurais besoin de votre aide pour mieux connaître le quartier! »

Max fut d'abord interloqué. Une nouvelle voisine? Il n'avait vu personne emménager ces derniers temps... Peut-être était-il trop tourné sur lui, peut-être qu'il pensait tellement à ses petits problèmes qu'il n'avait même pas remarqué qu'il y avait des gens qui venaient d'arriver...

"-Oui j'arrive, attendez une minute s'il vous plaît!"

Il se dirigea vers le placard de l'entrée et fouilla les poches de sa veste, avant d'en extraire son porte-feuille. Il en sortit un badge de sécurité qu'il passa dans la fente prévue à cet effet sur la porte. Il baissa la clenche et tira vers lui cette poignée.

Et ce qu'il vit, il n'en crut pas ses yeux. Devant lui se tenait une jeune femme, elle devait avoir environ 25 ans, avec des cheveux blonds qui rayonnaient sous le soleil encore bien haut, des yeux bleus magnifiques, pas trop clairs, pas trop sombres, un visage espiègle et captivant, et des formes trés avantageuses. Elle était belle, trés belle, exactement dans le genre de Max. C'était trop beau pour être vrai! Une jeune minette qui venait frapper à sa porte et qui avait besoin d'aide...

*Ouhlà, calme-toi Max, reste zen. C'est une occasion en or de séduire une fille. Ca fait 3 mois maintenant, va bien falloir te changer les idées! *

Et pourtant, bien que sur le coup il n'envisagea que la relation d'un soir, Max sentait que son cœur s'emballait, qu'un léger frisson parcourait son corps entier, une douce sensation chaude, intense et pourtant si diffuse, quelque chose d'indescriptible, mais qu'il connaissait bien.

"-Hum, bonjour Mademoiselle! Je suis Max Estler, le proprio, mais je pense que vous vous en doutiez... Mais ne restez pas sur le perron! Entrez!"

Lia répondit à l'invitation de Max en mettant un pied dans l'entrée. Elle le remercia de bien vouloir l'aider ce qui décrocha un gigantesque sourire à Max, qui lui expliqua que c'était normal, qu'il fallait s'entraider entre voisins... Max avait un peu honte de tenir ce genre de discours, mais il ne semblait plus pouvoir être crédible, du moins être ce qu'il pensait de la crédibilité. Il l'invita donc à s'asseoir dans un fauteuil dans le salon et éteignit la télévision. La jeune femme fit comme son hôte lui avait suggéré pendant que celui-ci disparu dans son bureau à la recherche de plans de la ville. Il les trouva au fond du second tiroir à gauche et les ramena dans la pièce à vivre pour les poser sur la table basse.

"-Je reviens de suite, vous pouvez commencer à regarder les plans!"

Cette fois, il prit la direction de la cuisine. Il se dit qu'offrir un petit rafraîchissement à son invité ferait bonne impression. Seulement, dans sa précipitation, il avait oublié de demander à Lia ce qu'elle voulait boire.

*Rho t'es vraiment con Max! Quel crétin tu fais! *

Et là, un dilemme énorme se posa à lui: improviser ou retourner la voir pour savoir ce qu'elle voulait boire. La deuxième solution lui parut plus sage mais cela aurait gâché la surprise. Il opta donc pour la première option. Mais là encore, il fut obligé de se poser plein de questions...

*Alcool, pas alcool? Du jus de fruit! Mais oui tout le monde aime ça! ... Mais si ELLE n'aimait pas ça? *

Il ouvrit donc le frigo et le placard à boissons pour chercher son bonheur.

*Euh whisky? Nan. Vodka? Nan... Jus d'orange? Denier recours... Jus de pomme? Trop classique... Nectar de fruits rouges? Trop chic! Thé glacé! Nan, si elle aime pas le thé... Café? Pas à cette heure! Euh pourquoi pas du lait? Non, elle aimera peut-être pas non plus. Du vin? A jeun, ça le fait pas! Huile d'olive? Tiens pourquoi p... Huile d'olive?! Qu'est-ce que ça fait là? Rho va falloir que je fasse du rangement... *

Et ce fut après cinq minutes de débats intenses qu'il décida de lui servir... un verre d'eau. Et malgré la lenteur et la banalité du service, la belle jeune femme sembla apprécier, ce qui enchanta Max au plus haut point.

"-Attendez, je vais vous aider à déchiffrer tout ça, je sui ingénieur en urbanisme!"

Et voilà, encore une personne de plus à qui il mentait... Mais alors qu'en général, cela le gênait un peu de cacher son activité, cette fois-ci, il était beaucoup trop occuper à expliquer à cette jeune demoiselle à quoi ressemblait le quartier résidentiel. Et comme il s'amusait bien, il fit de même avec le centre-ville, que pourtant Lia connaissait trés bien. Puis ce fut le vieux quartier qui y passa. Puis encore un autre quartier. Et encore un autre. Et encore un autre. Finalement ce fut toute la ville qui y passa, le tout ponctué de petits hors-sujet sur leur vie. Mais bizarrement, cela ne gênait pas Max. Au contraire, il aimait parler avec elle, il se sentait bien, même s'il mentait, il s'en fichait complètement. Il la voyait de moins en moins comme un canon, mais comme une fille gentille, assez intelligente, curieuse et drôle. Et elle était si belle... Max était euphorique, il se sentait si heureux, comme ça, d'un seul coup. Il y avait cette chaleur qui montait et descendait en lui, cette sensation impossible à décrire qui le saisissait, comme une étreinte soudaine, une caresse douce et violente à la fois. Il tombait amoureux. Était-ce réciproque, il n'aurait su le dire à cet instant.

Mais la ville est un espace limité, et quand elle fut complètement passée en revue, la présence de Lia n'était plus justifiée. Max regarda l'horloge obsidienne fixée au mur. 19h02. Il n'avait vraiment pas vu le temps passer. Par la fenêtre, il vit que le ciel avait troqué son bleu éclatant contre une robe rose orangée aux couleurs pastel qui colorait les morceaux de coton que formaient les nuages. C'était sûr, maintenant elle devait partir. Il voulait tellement qu'elle reste, il aurait voulu que ce moment ne se termine jamais.

*Allez, trouves quelque chose! *

Il fallait faire vite elle allait partir trés bientôt...

"-Euh... Lia, je pensais que ce serait sympa si vous restiez manger ce soir..."

Max se maudit d'avoir choisit un prétexte aussi bidon que celui-ci pour qu'elle reste, mais ce qui était fait, était fait. Désormais, il attendait la réponse de l'infirmière, en espérant qu'elle soit positive...

[J'autorise Lia Valenti à contrôler mon personnage avec parcimonie et m'excuse pour le préjudice que mon message a causé à Lia et au forum. Désolé!]

[Je déclare publiquement que Max Estler est autorisé à contrôler mon personnage dans les cas bien précis cités dans les règles.]

Il y eut un blanc, qui ne dura pas plus de cinq secondes, mais il y eut un blanc quand même. Lia entendit alors la voix de l'homme à travers la porte lui dire qu'il arrivait et qu'il fallait qu'elle attende une minute. Elle regarda distraitement en haut, en bas, de l'autre côté de la rue... Puis elle entendit la porte se déverrouiller.

"-Hum, bonjour Mademoiselle! Je suis Max Estler, le proprio, mais je pense que vous vous en doutiez... Mais ne restez pas sur le perron! Entrez!"

L'homme qui lui avait ouvert était trés loin d'être vieux. Sauf si on considère qu'on est vieux quand on a la trentaine. Il devait bien faire une à deux têtes de plus qu'elle ce qui l'intimida un peu. Cependanat, elle resta focalisée sur ses yeux. Ils étaient bleus et verts à la fois. C'était assez déstabilisant et en même temps si joli... Il était assez imposant, avec de larges épaules, et la vue de cet homme taillé comme une armoire à glace fit revenir ce sentiment d'intimidation en elle.

"-Merci beaucoup!"

Elle posa un pied à l'intérieur.

"-C'est vraiment trés gentil de votre part vous savez, je ne pensais pas tomber du premier coup sur quelqu'un qui m'aurait aidé..."

Il lui répondit que c'était normal et qu'il fallait s'entraider entre voisins. Mais Lia était loin d'être stupide. Et elle avait surtout remarqué le regard un tantinet lubrique qui se promenait sur son corps lorsqu'elle était sur le perron. Mais alors qu'elle aurait tout simplement claqué la porte au nez du premier venu qui aurait agit de la sorte, cela ne la gênait même pas tellement d'être "reluquée" par un homme qu'elle ne trouvait pas désagréable à regarder. Il l'invita à prendre place dans le salon, ce qu'elle ne manqua pas de faire. Elle attendit quelques secondes avant de le voir débarquer, les bras chargés de plans, qu'il déposa sur la table basse.

"-Je reviens de suite, vous pouvez commencer à regarder les plans!
-Ok!"

Elle en déplia un et essaya de comprendre ce qui était dessiné dessus.

*Heing?! Mais euh... C'est quoi ça? Hum... Dans ce sens là peut-être... Ah non...*

Elle le vit alors arrivé avec un verre d'eau à la main.

"-Oh! Merci beaucoup!"

Elle lui fit un grand sourire pour s'appuyer ses paroles ce à quoi il répondit par un sourire lui aussi.

"-Attendez, je vais vous aider à déchiffrer tout ça, je suis ingénieur en urbanisme!"

Et il lui expliqua comment lire le plan, quelles étaient les indications, à quoi correspondaient les légendes... Lia écoutait d'une oreille son interlocuteur mais était plus occupé à "mater" cet homme plutôt qu'à prendre note de ce qu'il disait. Elle était comme hypnotisée par cet ingénieur qui avait un charme si particulier, qui ne se révélait pas au premier contact, mais qui apparaissait avec le temps. Son, sourire, ses yeux... La jeune femme était absorbée par cette beauté cachée, qu'il fallait vraiment chercher pour la trouver. Elle se sentait sur un petit nuage: pas besoin de drogues, le voyage était beaucoup plus planant... Puis le soleil se coucha et Lia se rendit compte que ce n'était pas seulement le quartier résidentiel qu'elle connaissait, mais toute la ville... Et c'est à contrecœur qu'elle se fit la réflexion que le temps était venu pour elle de partir.

"-Bon, eh bien, je crois que je vais y aller..."

Elle sortit du fauteuil et s'étira avant de se faire volte-face et de marcher vers la sortie.

"-Euh... Lia, je pensais que ce serait sympa si vous restiez manger ce soir..."

Daly s'arrêta de marcher et se retourna à nouveau. C'était vraiment foireux comme invitation pour un rencard, mais elle s'en fichait pas mal, elle voulait vraiment passer encore un peu de temps avec lui.

"-Eh bien, ma foi... Pourquoi pas! Mais dans ce cas, appelez-moi Dagy et tutoyez-moi."

"-Eh bien, ma foi... Pourquoi pas! Mais dans ce cas, appelez-moi Dagy et tutoyez-moi.
-Ok, pas de problème Dagy! Bon ben tu peux aller t'asseoir dans la salle à manger c'est la porte au fond à gauche. Je vais préparer un bon petit truc!"

Et il disparut dans la cuisine avant même d'avoir vu Dagy faire ou dire quelque chose. Il se dirigea vers le réfrigérateur et posa sa main sur la clenche. Et là, bizarrement, une angoisse le saisit. Y avait-il autre chose que des tablettes alimentaires? Avait-il pensé à acheter de la nourriture qui ressemble à de la nourriture? Il se voyait mal entrer dans la salle à manger en disant qu'il n'avait qu'un rosbiff et grâtin en tablette jaune...
Soudainement inquiêt, il tira la poignée vers lui trés lentement. Il ferma les yeux pendant que le léger grincement de la porte venait à ses oreilles. La boule au ventre, il enrouvrit l'oeil droit. C'est là qu'il vu qu'il y avait un étage plein à craquer de produits frais. Max eut un soupir de soulagement et leva les yeux au ciel. Etre stresser pour une si petite chose, ça lui semblait bizarre... Il voulait juste que ça soit parfait. Il voulait vraiment faire bonne impression. Il scruta quelques instants l'intérieur de l'appareil et opta pour des maquereaux en laitue pour l'entrée et trouva au fond de l'étage deux pavés de boeuf et quelques tomates et pommes de terre. Et voilà, son repas il l'avait. Il songea cependant qu'il fallait peut-être prendre un chewing-gum aprés manger. Il connaissait le pouvoir de séduction de l'haleine qui sent le maquereau...

Distraitement, il ouvrit un placard et en sortit deux poêles. Trouvant qu'il avait laisser Lia sans lui parler depuis trop longtemps, il cria à travers la porte:

"-Alors, ça fait combien de temps que t'es dans le quartier avec ta coloc? Parce que je te vois pas souvent! T'as dit que t'étais infirmière, tu bosses la nuit?"

"-Ok, pas de problème Dagy! Bon ben tu peux aller t'asseoir dans la salle à manger c'est la porte au fond à gauche. Je vais préparer un bon petit truc!
-D'accord, je t'attends!"

Lia fit quelques pas dans le corridor avant de pousser la porte vitrée qui donnait sur la salle à manger. Elle se rendit compte que la cuisine était américaine mais qu'un rideau était tiré du côté de Max. Elle se demanda pourquoi il ne l'avait pas tiré mais ne lui fit pas remarqué. La jeune femme scruta la pièce. Une table en métal argenté trônait au milieu de la pièce, entourée de quatre chaises en métal, blanches ou noires. Non loin de là se trouvait deux fauteuils de dimesions raisonnables, couleur bleu perse devant une télévision. Elle était beaucoup plus petite que celle du salon, et il n'y avait pas tout un capharnaüm d'appareils dernier cri en dessous. Quelques miroirs et appliques au mur, une commode moderne... Cette pièce semblait avoir été décorée par quelqu'un qui s'y connaissait. Elle trouva cependant étrange le fait qu'un homme puisse vivre seul dans cette maison et qu'il ait pu se payer autant de meubles avec uniquement son salaire d'ingénieur, même si il est abondant. Elle fut tirée de ses pensées par son hôte.

"-Alors, ça fait combien de temps que t'es dans le quartier avec ta coloc? Parce que je te vois pas souvent! T'as dit que t'étais infirmière, tu bosses la nuit?
-Bof, nan, ça fait pas trés longtemps!"

Elle tira une chaise vers elle et s'installa.

"-A peu prés deux bonnes semaines, un truc comme ça. Mais en fait tu as raison je prends les gardes de nuit. C'est crevant mais ça gagne plus... Enfin cette nuit je bosse pas, c'est d'ailleurs pour ça que je reste dîner chez toi, parce que sinon je serais déja en train de me préparer pour partir bosser... Mais dis-moi pourquoi tu tires pas le rideau?"

"-A peu prés deux bonnes semaines, un truc comme ça. Mais en fait tu as raison je prends les gardes de nuit. C'est crevant mais ça gagne plus... Enfin cette nuit je bosse pas, c'est d'ailleurs pour ça que je reste dîner chez toi, parce que sinon je serais déja en train de me préparer pour partir bosser... Mais dis-moi pourquoi tu tires pas le rideau?
-Le rideau? Ah le rideau! Oui je le tire tout de suite!"

Max appuya sur la digitouche de la plaque qui s'alluma et qui chauffa en une dizaine de secondes, le temps pour lui d'aller tirer l'étoffe de tissu. Il vit Lia, installée sur une chaise. Elle regardait ailleurs, ses yeux pers scrutant son entourage, ses cheveux nattés bougeant légèrement à chaque mouvement de tête. Ses lèvres rouges étaient fermées et donnaient l'impression au chef des exorcistes qu'elles avaient été sculptées puis peintes avec délicatesse et application. Ce petit minois espiègle et mutin tout en étant sensuel et "glamour" faisait pas mal d'effet à Maximillien. Il n'avait même plus envie de regarder sa poitrine ou ses fesses, non, rien que son visage était agréable à dévisager. Il lui sourit puis revint à ses affaires.
Il mit un peu d'huile d'olive au fond de la poêle, y déposa les maquereaux et prépara la salade. Au bout d'une trentaine de secondes, les poissons étaient déja dorés et Max les retira du feu. Il sortit deux assiettes, deux verres à vin, puis garnit les deux récipients de feuilles de salade et de 2 garniture marine. Il alluma la hôté ultra absorbante et les odeurs de poisson grillé disparurent aussi vite qu'elles étaient arrivées. Il sortit ensuite une autre poêle dans laquelle il déposa les pavés de boeuf. Il découpa les tomates en dés et éminça les pommes de terre avant de les mettre avec la viande. Il régla les plaques sur le mode basse puissance pour que le plat soit prêt une fois l'entrée finie. C'est à ce moment qu'il se posa une question qu'il aurait sûrement dû se poser plutôt:

*Est-ce qu'elle aime ce que j'ai préparé?... Merde! Et si elle est végétarienne? Si elle aime pas le poisson ou les légumes?*

Une angoisse le parcourut. Il se décida donc, bien que cela soit un peu tard, à lui demander:

"-Hum, Dagy, j'ai fait du poisson en entrée et du boeuf en plat de résistance... Ca te va?"

"-Hum, Dagy, j'ai fait du poisson en entrée et du boeuf en plat de résistance... Ca te va?"

Lia fit légèrement la moue à l'évocation du poisson, mais il était si gentil, elle n'allait quand même pas lui dire: "Hum nan, j'aime pas le poisson recommence tout ou j'me casse..."

"-Oui, c'est parfait, j'adore ça!"

Elle essaya de faire passer le grand sourire qui avait accompagné sa phrase pour naturel et s'installa plus confortablement sur sa chaise. Elle l'observa. Elle l'aimait bien. Il était trés gentil avec elle, il semblait assez intelligent et cultivé et en plus il n'était pas désagréable à regarder. Lia se dit que cet homme ne devait pas être célibataire, et que sa petite amie devait avoir beaucoup de chance. Elle devait être trop absorbée par ce qui se passait dans l'aquarium pour réaliser que l'homme sur lequel elle avait des vues en avait aussi sur elle. Mais il aurait été inconcevable pour cette jeune fille de penser que quelqu'un qui ait tellement de qualité selon elle, pouvait s'intéresser à elle. Il fallait dire que Lia n'avait pas eu un passé trés heureux en ce qui concerne les hommes.

Son premier amour s'appelait Hector. Malgré son prénom austère, c'était quelqu'un d'extraverti et bien dans sa peau. Au bout de trois mois de relation, elle réalisa cependant que ce cher Hector n'en avait pas grand chose à faire d'elle, et qu'il semblait plus intéressé par ces fesses, et ce qui en découlait. Cette histoire s'est finie au restaurant scolaire où Hector s'est retrouvé avec le contenu de son verre d'eau sur ses vêtements et son assiette avec ce qu'il y avait dedans sur la figure.

La deuxième relation sérieuse qu'elle eut était avec un garçon nommé Erlan. Gentil, sensible, romantique, un homme génial. Mais il devait souvent sortir, pour pouvoir créer, pour que l'inspiration lui vienne, il fallait qu'il marche dans la rue, la nuit. Daly ne sut jamais si il sentit l'inspiration, mais elle était sûre qu'il sentit bien le parfum d'Annabelle, Svetlana, Amalia, Julie et Jérôme.
Elle fut tirée de ses pensées par un petit "ding".

"Ah c'est prêt? Et au fait, on a beaucoup parlé de moi, mais pas beaucoup de toi. Alors t'as fait quelles études? Tu bosses où? Tu t'es occupé de grands bâtiments? Et puis dis-moi, ta petite copine rentre quand?"

"Ah c'est prêt? Et au fait, on a beaucoup parlé de moi, mais pas beaucoup de toi. Alors t'as fait quelles études? Tu bosses où? Tu t'es occupé de grands bâtiments? Et puis dis-moi, ta petite copine rentre quand?"

Max était gêné. Non seulement il allait devoir mentir encore une fois, mais en plus il devait parler de sa rupture.

"-Oui c'est prêt! Bah en fait j'ai fait des études d'urbanisme pendant 8 ans et je bosse dans une boîte qui conçoit les buildings. En revanche, je ne dirais pas que j'ai travaillé sur des grands bâtiments, mais j'ai bossé sur le World Trade Center, sur le Palais de la Bourse et la Tour Evéliar. Et puis... Ma petite copine ne rentrera pas ce soir. Ca fait quelques temps que j'en ai plus..."

Il éteignit la plaque et souleva la poêle. Il ouvrit un tiroir, en sortit des couverts qu'il alla placer sur la table avant de retourner à la cuisine pour chercher des verres à vin, et de quoi mettre quelque chose à l'intérieur. A la suite de quoi il déposa une assiette devant son invitée dans laquelle trônait un poisson entouré de salade. Max posa aussi une assiette devant lui.

"- Alors pour accompagner le boeuf, j'ai pris un vin rouge. C'est un Côte de Duras 2648, trés bon millésime! J'ai toujours trois bouteilles au cas où! Donc on le prendra quand viendra le plat de résistance que j'ai gardé au chaud. En dessert, je viens de me rendre compte qu'il y a encore de la mousse au chocolat!"

Max venait de commettre encore une fois deux erreurs: il venait de proposer de l'alcool à une jeune femme qui avait eu des problèmes avec l'alcool justement. Et par dessus le marché il ne savait même pas si elle aimait la mousse au chocolat. Mais le dîner se passa trés bien. Ils discutèrent de tout et n'importe quoi, plaisantèrent, trinquèrent... Mais comme d'habitude, le temps passe vite quand on est en bonne compagnie. Le dessert était bouclé et le café venait d'être terminé. Et Max ne voulait pas qu'elle s'en aille. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas passé un bon moment, sans trop penser à ses problèmes. Il voulait qu'elle reste... Mais comment le lui dire?

"-Hum, Dagy, écoute, ça te dirais pas de rester dormir chez moi? Enfin juste cette nuit, et puis j'ai une chambre inutilisée à l'étage, mais comme ça, on pourra... euh... hum... Discuter ou regarder un film.. Ou les deux hein! l'un n'empêche pas l'autre"

Une fois de plus ridicule... Il fallait croire que c'était son habitude en ce moment... Et puis d'un coup, un petit bruit d'alarme retentit. Mais Max ne le connaissait pas. Il en était sûr, il n'avait pas ce genre d'alarme dans sa maison...

"-T'entends? C'est quoi ce bruit?"

"- [...] Et puis... Ma petite copine ne rentrera pas ce soir. Ca fait quelques temps que j'en ai plus..."

D'abord impressionnée par les références qu'il venait de fournir, Lia jubilait en son for intérieur.

"-Oh, pardon, je savais pas... Je suis sincèrement désolée..."

* YOUHOU! Enfin un gars beau, drôle, intelligent et CELIBATAIRE! Guhahahahahahaha! Je vais pas te laisser filer mon gars!*

La jeune femme le vit faire quelques aller-retours entre la cuisine et la salle à manger pour mettre la table et apporter de la nourriture.

"- Alors pour accompagner le boeuf, j'ai pris un vin rouge. [...]"

L'angoisse saisit Lia. Du vin? Dagy ayant connu quelques problèmes avec l'alcool, le moindre verre risquait de la faire retomber dans cette spirale infernale qu'était l'alcoolisme. En même temps, elle se voyait mal refuser soit en fournissant une excuse douteuse, soit en lui annonçant: "Ecoute Coco, je peux pas boire parce que j'ai été alcoolo quelques mois y a quelques années et je me bourrais tellement la gueule que je distinguais plus la gauche de la droite...". Consciente que cela aurait jeté un froid, elle préféra dire:

"-Hum oui, excellent choix..."

Elle n'avait même pas écouter le reste de sa phrase. Mais malgré cette inquiétude, elle passa un moment "délicieux" dans tous les sens du terme. Elle ne prit finalement qu'un seul verre de vin, et, bien qu'elle fut tentée de s'en servir un autre, elle n'en fit rien: un verre à la limite, deux, c'était déjà cuit. Mais l'heure tourne et les assiettes furent vidées. Mais Daly voulait tellement rester avec Max, juste quelques minutes de plus, pas longtemps, mais elle voulait quand même pouvoir être en sa compagnie encore un peu... Juste un peu... Alors qu'elle cherchait quelque chose de crédible pour ne pas s'en aller, l'ingénieur se chargea de lui en trouver une.

"-Hum, Dagy, écoute, ça te dirais pas de rester dormir chez moi? Enfin juste cette nuit, et puis j'ai une chambre inutilisée à l'étage, mais comme ça, on pourra... euh... hum... Discuter ou regarder un film.. Ou les deux hein! l'un n'empêche pas l'autre"

Alors ça c'était exactement ce qu'il lui fallait! IL lui proposait de rester! Apprécierait-il sa présence? En plus ce serait réciproque? Lia ne se faisait pas d'illusions mais n'allait pas tarder à s'en faire...

"-Oh, ben euh bien s..."

Elle constata alors que Max prit un air perplexe. Elle posa alors une question pleine de sens et de circonstance.

"-Quoi?
-T'entends? C'est quoi ce bruit?"

Dagy reconnut alors l'alarme de sa carte de sécurité.

"-Merde!"

Elle la sortit de sa poche et poussa un cri horrifié en voyant "VERROUILLAGE" inscrit sur l'écran.

"-Oh non! La maison est programmée pour se verrouiller toute seule à vingt-trois heures! Et on ne peut que la déverrouiller avec une clé manuelle... que j'ai oublié à l'intérieur... Et à vingt-trois heures personne ne viens vous dépanner..."

D'abord anxieuse, Lia se rendit compte que ce petit incident était en fait un gros avantage! Cela lui donnait une bonne raison de rester chez Max.

"- Donc je reste chez toi, si en plus tu me le demandes c'est parfait! Mais hum, t'as des affaires?"

Max vit la jeune femme sortir un juron peu élégant en même temps que sa carte de sécurité. Voyant le visage de la jeune femme se décomposer, il chercha à savoir ce qui se passait. Elle lui expliqua en gros qu'elle ne pouvait pas rentrer chez elle.

*Génialeuh! Ca ne pouvait pas mieux tomber!*

"- Donc je reste chez toi, si en plus tu me le demandes c'est parfait! Mais hum, t'as des affaires?"

L'Inquisiteur réfléchit quelques instants avant de se souvenir de la nuisette bleue.

"- Oui! J'ai une nuisette que je voulais offrir à mon ex, mais elle m'en a pas laissé le temps!"

Il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie mais on pouvait tout de même discerner une pointe de cynisme.

"- Viens, suis-moi à l'étage, je vais te la donner, elle est encore dans son emballage."

Et sans même attendre de voir si Lia le suivait, il sortit de la salle à manger et monta l'escalier. Il se dirigea vers la salle de bain. Il fit coulisser la porte du placard à l'intérieur et descendit un paquet d'une étagère, qu'il posa au bord du lavabo.

"-Je t'ai posé ta nuisette dans la salle de bain, tu pourras la chercher quand t'auras sommeil. Je vais dans ma chambre j'en ai pour une minute!"

Max franchit la porte de son "antre" et la referma soigneusement derrière lui. Il se regarda dans le miroir, vérifia que sa barbe de trois jours ne soit pas trop importantes et prit un chewing-gum. Vérifications qu'il aurait dû faire beaucoup plus tôt. Mais qu'importe, mieux vaut tard que jamais. Il ressortit de sa chambre.

"-C'est bon! J'arrive"

[Pas trés inspiré désolé T-T]